Quartus, Maisons Laffitte
Décoration hall et paliers.
Le fil conducteur de ce nouvel immeuble résidentiel est l'univers onirique du poète et peintre Jean Cocteau né à Maisons Laffite en 1889.
Le hall se veut créateur de lien et s’est mue en bibliothèque partagée agrandie visuellement par des miroirs placés en angle. « Les miroirs réfléchissent trop » disait Cocteau, et Orphée, avait le pouvoir de les traverser.
Chaque élément et détail du projet sont des clins d’œil à l’univers du poète que ce soient les assises irisées qui donnent un côté fantasmagorique, ou les baies du sas parées de verres colorés qui participent à la « traversée ».
Si les tonalités des matériaux du rez-de-chaussée sont douces, les paliers tapissés de bleu préparent à l’intimité des appartements privatifs.
L’agence a dessiné le motif de la moquette « étoiles » qui dialogue avec le bleu de l’espace, et les poignées de portes palières « lune ». Le choix de la typographie qui
« danse » sur les portes renforce la poésie recherchée et les luminaires dorés projettent de façon théâtrale des raies de lumière en clairs obscurs sur les murs des couloirs.
Enfin chaque étage a son illustration - réalisée par l’agence à la manière de celles de Jean Cocteau, donnant des airs de galerie d'exposition aux circulations.